Le corps ne nous appartient pas,
c’est ce qui donne envie de le faire souffrir
et jouir, pour s’échapper par les trous qui nous restent
(l’offrir peut-être en demeure à autrui,
pour celles qui peuvent).
L’esprit ne nous appartient pas, il vibre
à travers nous quand il veut,
nous laissant mornes le reste du temps.
Alors le nous est haïssable
et pour le détruire,
on peut s’astreindre à une discipline
extérieure ou bien simplement s’oublier.