Il fait froid.
Ce matin, l’herbe est couverte de givre.
Le grand marronnier scintille de rayons pâles
et les éoliennes semblent tisser une étoffe glacée.
La boue du chemin craque sous les sabots des chevaux fumants
à qui j’apporte des quartiers de pomme
et donne une caresse sur le nez.
Je ne vois pas les paons qui doivent encore dormir.
Je souris,
puis je rentre faire la vaisselle.